Trail des Forts – 19km / 600 D+
Trail des Forts – 19km / 600 D+

Trail des Forts – 19km / 600 D+

Malgré la crise du coronavirus, j’ai eu la chance de participer au Trail des Forts de Besançon le 11 octobre 2020. Je vous raconte ma course ci-dessous.

 📍Date : 11 octobre 2020

🇫🇷 Lieu : Besançon, France

 🕗 Heure : 8H30

 ⏱ Temps réalisé : 2:36:02

➡️ Classement : 12ème ES F / 239ème F / 1011e général 

Pour ce premier trail, je m’étais fixée comme objectif de le finir entre 2H30 et maximum moins de 3H.

Départ 8H30

Premier trail, première fois à Besançon, voilà que j’arrive vers 8H30 sur les lieux. Je mets mon camelbag et mon dossard que je galère à mettre, les mains tremblantes de froid. J’attends sagement Caroline alias @running_teacher_92 et ses copains d’Adidas Running pour prendre le départ ensemble. Nous nous retrouvons, nous discutons, puis nous nous approchons de la zone de départ.

Les premiers partent, puis, arrivent note tour « EST-CE QUE VOUS ÊTES CHAUD ? OUII ». Top, et c’est parti !

Quel bonheur d’être à nouveau au départ d’une course. Je laisse Caroline et ses copains partirent à leur rythme. Quelques mètres sur le bitume et nous voilà à longer le Doubs. Que c’est beau ! 2,5km et une passerelle plus tard, c’est là que ça commence réellement. Me voilà face à la plus grosse montée du parcours : je l’avais repéré au préalable, je savais qu’après ça, j’aurais déjà fait le plus dur. Je marche vite, je m’appuie sur mes cuisses, j’essaie de me souvenir des séances où j’ai travaillé, certes des petites côtes mais avec un bon pourcentage d’inclinaison. « Allez Marie ! », me répétai-je à une multitude de reprise. Les mollets piquent, ça tire, mais je ne lâche pas ! Enfin, au loin, j’aperçois une première petite descente, alors je déroule. Je crois que c’est presque le moment que je préfère : monter une belle côte et dérouler en descente ensuite. Cet engouement est de courte durée, puisqu’évidemment, quand ça descend, ça remonte juste après.

La première partie en forêt se termine pour en démarrer une autre légèrement en ville. « Punaise déjà le premier ravito » me dis-je au 6e km. Je ne regardai quasiment pas ma montre. Je courrai simplement. À chaque fois que ma montre bipé : « quoi ? Déjà ? ». Je prenais tellement de plaisir que je ne voyais pas le temps passé. Un coca, mes fruits secs et je redémarre. À ce niveau là, le parcours est relativement plat mais, et caillouteux et boueux et rempli de racines : alors gare aux chutes !

Et ça finit par descendre. Descente plutôt raide et bien boueuse. Vous l’aurez compris, c’était boueux comme trail, mais que serait un trail sans boue ?

Ça remonte un peu, ça redescend. J’adore. Je profite du paysage bisontin, et puis « ah merde, il y a le photographe, sourit Marie ». Le 2e ravito arrive déjà. Un coca. Je repars. Finalement, je me rends compte que je ne mange pas grand chose, mais bon je me sens bien.

Je déroule dès que je peux. Ça monte, ça descend. Alternance de partie bitumée et forestière. Je commence à avoir hâte d’arriver à la Citadelle, et pour cause : de la famille m’attend pour m’encourager. D’ailleurs, je ne savais même pas que la Citadelle était un zoo : « oh des beaux oiseaux, oh des kangourous ».

Quelques escaliers, les remparts et la vue sur tout Besançon est là. Magnifique. Je ne regarde que ça. Encore des escaliers et nous redescendons vers la ville. « Maintenant, c’est que de la descente Marie, alors tu fonces ! ». La réalité c’est que c’était truffé d’escaliers… Je préfère faire attention où je mets les pieds, tant pis pour le chrono. De toute façon, j’étais déjà fière de ce que j’avais fait. Ça y est, les escaliers, c’est fait. Maintenant, je vise l’arrivée. Je vois l’arche au fur et à mesure que je m’approche. Beaucoup d’encouragements autour. J’accélère, je sprinte, je suis finisher de mon premier trail.

Je récupère ma dotation. Je suis contente de moi. J’ai adoré cette course. J’ai peu souffert. Je me suis sentie bien tout le long. J’en avais presqu’oublié de remettre le masque. Ah et, on a même échappé à la pluie. À quand le prochain ? 😁

Merci d’avoir lu jusqu’ici. À très vite ! 

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